A côté des produits d’Apple, il existe pour votre Mac toute une série d’autres applications : ce site leur est en grande partie consacrée, afin de signaler quelques-unes des meilleures d’entre elles. Or, quelques-unes proposent les mêmes services que des applications livrées d’office avec Mac. Comment faire son choix ?
Avec le lancement du Mac mini, nul doute qu’un nombre croissant d’utilisateurs de PC vont se laisser tenter par le passage au Mac et s’interrogeront sur ce point.
Après une année d’essais et d’expériences, conclusion : dans la plupart des cas, quand une application intégrée dans Mac existe, mieux vaut l’utiliser à titre principal, quitte à en posséder d’autres secondairement.
Non seulement elles se moulent parfaitement à votre Mac et à son environnement, mais aussi elles bénéficient régulièrement d’améliorations, même si elles ne présentent pas toujours au départ tout ce que l’utilisateur pourrait en attendre.
J’ai déjà cité l’exemple de Mail : moins de fonctions qu’Entourage ou qu’Eudora, mais tellement agréable, tellement facile à utiliser - et de notables progrès à l’horizon. Mon seul conseil de prudence est de ne pas laisser la boîte de réception se surcharger jusqu’à des dizaines de milliers de messages (je n’ai pas l’impression qu’elle supporterait très bien ce traitement!) et de ventiler les messages à archiver dans différents dossiers de courrier. Des fonctions de recherche très rapides devraient être disponibles prochainement avec le lancement de Tiger (Mac OS X version 10.4).
Prenons l’exemple du carnet d’adresses : j’ai essayé celui d’Apimac, qui s’appelle maintenant Picture Address Book (6.0.2). Séduisant, avec des possibilités que ne comporte pas le carnet d’adresses de Mac. Mais lors de l’importation - pour test - des 1247 adresses de mon carnet, je constate qu’il n’en reste que 1215 à l’arrivée. Et l’expérience m’a enseigné que l’interface sobre du carnet d’adresses de Mac se prêtait idéalement à un usage intensif : j’atteins n’importe quelle adresse en deux ou trois secondes par déroulement, une recherche produit des résultats immédiats. En outre, toutes les données sont présentes sur une seule page : pourquoi chercher autre chose - à moins d’avoir des besoins très précis, très particuliers, qui le justifient ?
Sur iTunes, j’estime que l’offre de musique classique est insuffisante - en plus, habitant en Suisse, aucun accès à l’iTunes Music Store ! J’ai testé le service premium de RealPlayer : plus de choix, certes, mais après ma semaine d’essai, j’ai renoncé : iTunes est bien plus clair et agréable, j’attendrai donc l’enrichissement de l’offre.
Je pourrais continuer de la sorte en évoquant plusieurs applications. A vrai dire, je m’interroge encore un peu pour iPhoto - j’ai d’ailleurs bien acheté quelques autres applications, mais je n’ai encore rien trouvé qui me convainque au point d’abandonner iPhoto comme application de base : j’utilise plutôt les autres comme des compléments. Nous reviendrons d’ailleurs une fois sur le sujet !
Il y a un autre élément qu’il faut prendre en considération : avec les applications produites par Apple, je suis presque certain de mises à jour et développements futurs. Ce n’est pas garanti avec certains autres logiciels. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, avec certains d’entre eux, j’examine attentivement - avant achat - si existent des possibilités d’exportation vers d’autres plateformes. Par exemple, pour la gestion de mots de passe, le bon sens exige un logiciel dont les listes soient exportables vers des feuilles Excel ou fichiers équivalents. Autrement, quelle corvée que d’entrer à nouveau 200 mots de passe ou clés de logiciels ! Dans nos choix, gardons toujours à l’esprit les perspectives à long terme.
Il y a un seul domaine dans lequel je recommande sans hésiter de sortir des produits intégrés à votre Mac : c’est le traitement de texte. AppleWorks peut dépanner celle ou celui qui n’a rien d’autre à disposition, mais il décevra les habitués d’autres traitements de texte. En outre la netteté d’affichage des caractères est parfois médiocre.
Il reste maintenant à voir ce qu’offrira le traitement de texte Pages de iWork ’05 - nous en reparlerons lorsque j’aurai eu l’occasion de le tester (en attendant, vous pouvez déjà lire - c’est de toute façon bien plus précis et détaillé que ne le seront mes réflexions d’utilisateur de base - la première analyse publiée par MacGénération en janvier 2005).
En attendant, dans un prochain billet, j’évoquerai les autres solutions de traitement de texte pour Mac.
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