Non, il ne s’agit pas de mon bureau « physique » — encore que les visiteurs pourraient penser que l’exclamation s’y applique adéquatement ! Mais l’abondance des documents n’est-elle pas la preuve que l’occupant des lieux travaille?… Je veux bien entendu parler ici de mon bureau virtuel. On consulte un site, voilà une page intéressante, mais pas le temps de la voir maintenant… hop, on la tire sur le bureau ! Tel fichier téléchargén’est pas rangé, parce qu’on souhaite le lire avant de le classer dans son dossier… et il arrive sur le bureau. S’y ajoutent quelques liens vers des applications… si commodes sur le bureau, quant on veut éviter d’encombrer un peu trop le dock. Et ainsi de suite. Le temps manquant toujours pour faire le ménage, le bureau finit par déborder et inspirer un sentiment décourageant à peine le Mac allumé. Jusqu’à ce que l’utilisateur qui n’en peut plus finisse quand même par faire le ménage. Heureusement, depuis quelque temps, mon bureau est moins encombré : depuis que j’ai découvert ShoveBox.
ShoveBox (version 1.7.6) a le bon goût de ne pas venir s’installer sur votre bureau, mais dans la barre de menu au sommet de l’écran, sous forme de discret symbole. Vous cliquez sur celui-ci, et vous découvrez la possibilité d’ajouter une note, ou d’importer un texte que vous venez de copier.
En outre — et c’est surtout pour cela que j’utilise ShoveBox, vous pouvez simplement en glissant un fichier vers l’accès au menu de ShoveBox immédiatement y copier ce fichier. Quand vous copiez le fichier, il n’est pas supprimé de son emplacement d’origine : il est ajouté à la base de données de ShoveBox, mais reste sur votre bureau jusqu’à ce que vous le supprimiez — ce que je fais en général immédiatement après l’importation dans ShoveBox.
Les documents importés se retrouvent dans le dossier d’accueil de ShoveBox : allez voir en choisissant « Organize » dans le menu (oui, c’est en anglais, mais ce n’est vraiment pas compliqué). Vous pouvez les y laisser, mais une autre solution est de créer plusieurs dossiers et d’effectuer ainsi un premier classement de vos documents.
ShoveBox vous accompagne en effet dans la suite de votre démarche. Tout d’abord, la visualisation de n’importe quel document conservé dans la base de données de ShoveBox est instantanée : pas besoin de sortir de Shovebox, vous pouvez ouvrir le document et le feuilleter page par page dans l’interface de l’application. Vous pouvez aussi attribuer à un document une couleur, afin de mieux le repérer dans une liste.
Ensuite, dans la fenêtre « Organize », notez la sympathique petit icône d’un camion, nommée « Export » : mais oui, ShoveBox assure le transport de votre fichier jusqu’à destination ! Sélectionnez un document, cliquez sur le petit camion et vous vous retrouvez dans une fenêtre de Finder, à partir de laquelle vous pourrez en toute facilité placer dans le document (que vous avez pu consulter au préalbale) dans le dossier où vous souhaitez le conserver. En fait, il est bien plus commode de classer une pile de document virtuels avec ShoveBox qu’en les laissant sur le bureau. Toute l’interface est parfaitement pensée pour le confort de l’utilisateur.
En revanche, n’utilisez pas ShoveBox comme un gestionnaire de documents : la base de données n’est pas faite pour cela, c’est plutôt une salle d’attente, une zone de transit. Il existe d’excellents gestionnaires de documents. ShoveBox est quelque chose de différent : c’est un outil de rangement provisoire, de tri et de préparation du classement, pourrait-on dire. Je ne vois rien d’équivalent et d’aussi bien conçu pour cette tâche spécifique.
Merci à Wonder Warp Software de nous aider à vivre dans un environnement virtuel ordonné. J’ai donc déboursé bien volontiers la somme de $24.95 pour cela.